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Monologue du chien

  • Annie Boyer-Labrouche
  • 16 mai 2020
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mai 2020

Laf est attristé par la mort de deux congénères tués par leur maître.

Laf pense :


Les chiens peuvent être les victimes des pervers narcissiques, peut-être comme les enfants, les victimes idéales. Je pense à cette histoire.


Cet homme qui a tué sa femme, ses trois enfants, son beau-fils et ses deux chiens, deux labradors noirs.


J’ai entendu dire qu’il a placé les corps côte à côte sous la terrasse, le corps du beau-fils, les corps de la femme et des enfants alignés à côté et les corps des deux labradors, en garde des cadavres.


La preuve que les chiens sont membres à part entière de la famille. Cet homme a recouvert les corps de chaux et les a emballés dans des sacs poubelles. Idem pour les chiens. Cet homme a tué tous ceux qui l’aimaient. Il a voulu gommer son passé, effacer les traces de sa vie. Nous, nous restons les sphinx, les gardiens de la famille anéantie.


Epitaphe:


Hommage aux toutous


Toi, mon maître, tu es ailleurs, refaisant ta vie.

Merci de nous avoir tués, car nous serions morts de chagrin.

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